Mylène sur Direct Star

Le 13 décembre, tous les fans de la rousse regarderont Direct Star...

 

Je n’avais pas le droit d’en parler, mais puisque l’information a fuité… Le 13 décembre, en prime time, la chaîne Direct Star diffusera un reportage inédit d’1 heure entièrement consacré à Mylène Farmer dans le cadre du format « Star Story ». Un documentaire signé Jean-Louis Gérard, un inconditionnel de la star, qui a pu interviewer plusieurs intervenants, parmi lesquels des collaborateurs de Mylène, mais aussi un fan universitaire… et moi-même ! 

J’ignore quel sera le résultat final, mais j’ai trouvé, durant mon entretien, filmé dans la suite d’un hôtel parisien baroque à souhait, que Jean-Louis Gérard avait une connaissance pointue de la carrière de Mylène.

« Bleu Noir » : premières impressions

 

Des textes épurés, des musiques dépouillées. Un sentiment d’étrangeté et de renouveau.

 

 

C’est un sentiment de dépouillement qui me saisit à la première écoute de l’album Bleu Noir. Simplicité des textes tirant vers l’épure, mots jetés comme des slogans, voix naturelle, avec ce léger voile qui trahit la fumeuse. Dépouillement du son, surtout dans les morceaux composés par Archive – N’aie plus d’amertume suscite déjà le frisson. Le tube Oui mais…non ne semble guère représentatif d’un opus resserré sur l’essentiel : l’amour, seul remède possible au mal de vivre qui ne peut s’empêcher de refaire surface. 

Certains messages anciens sont comme réactualisés – ainsi le paradoxal Diabolique mon ange est la version 2010 de Sans logique. D’autres, à l’image de Leïla, marquent une ouverture accrue sur le monde. C’est aussi la première fois que Mylène chante plusieurs mélodies entièrement en anglais – elle nous y avait préparés en signant plusieurs duos bilingues. 

Bref, un sentiment à la fois d’étrangeté et de renouveau.

Evidemment, ce ne sont que de premières impressions. Quelles sont les vôtres ?

Mon coup de coeur pour « Folie furieuse »

Un scénario inventif, une écriture magnifique : laissez-vous entraîner dans la "Folie furieuse" de Jérôme Attal...

 

Jérôme Attal est l’un des paroliers (et chanteurs) les plus doués de la jeune génération. Mais c’est aussi un auteur de grand talent, dont le dernier roman, Pagaille monstre (Stéphane Million Editeur), avait connu un joli succès critique et public. Parodiant les romans dont vous êtes le héros, il avait signé un petit bijou de drôlerie et d’inventivité.

Il récidive dans la même veine avec « Folie furieuse », dont le pitch vous fera peut-être songer à certaine émission de télé-réalité en vogue. En quelques pages, vous devenez l’héroïne d’une épopée sentimentale qui doit vous conduire à choisir le bon prétendant. Vous avez déjà la robe de mariée, il ne vous reste plus qu’à choisir l’heureux élu. Entre un homme jamais dispo après 20 heures, un chanteur de rock égocentrique, un type trop parfait ou un playboy qui ne cherche qu’à se venger de vous parce que vous l’avez connu gros, c’est vous qui décidez ! Un livre labyrinthe qui vous entraînera seulement là où vous avez envie d’aller. Ou presque…

« Bleu Noir » : bientôt la fin du suspense

Dans moins de 48 heures, nous pourrons découvrir les douze (ou treize ?) nouvelles chansons de l’album Bleu Noir, dont les supports physiques seront disponibles une semaine plus tard. 

Une fois n’est pas coutume, Mylène, d’ordinaire si secrète, a accepté, cette fois, de livrer au public de nombreux éléments relatifs au contenu de son huitième opus, via son site officiel – dont la chanson Leïla en intégralité. Une générosité qui montre que la star semble impatiente de faire découvrir le nouvel univers musical qu’elle a tissé avec d’autres compositeurs que Laurent Boutonnat. Les premiers à avoir pu écouter l’album semblent d’ailleurs conquis par ce virage qui pouvait sembler risqué.

Quant à moi, j’éprouve, comme de nombreux fans, une curiosité légitime. Que va-t-il se passer après la sortie de l’album ? On va revoir Mylène ! Dans la presse (Paris Match semble acquis), et peut-être à la télé (elle pourrait être présente dans une émission consacrée à Line Renaud). Et la suite des réjouissances ? Il semble que Moi je veux... ait d’ores et déjà été ciblé pour devenir le deuxième single. Une véritable bombe, d’après certains. Réponse très bientôt…

« Télé-Loisirs » aime la bio de Cabrel

Un très bel article signé Eric Le Bourhis dans le numéro de Télé-Loisirs actuellement en kiosque… 

Culottée, la promo !

Il y a de grandes chances que vous aperceviez cette affiche promo pour l'album "Bleu Noir" dans les prochaines semaines. En 1988, dans "Pourvu qu'elles soient douces", Mylène chantait : "Tout est beau si c'est vu de dos". C'est toujours vrai en 2010.

Joyeux anniversaire, Francis !

C'est aujourd'hui que le chanteur fête ses 57 ans...

 

Aujourd’hui, Francis Cabrel fête ses 57 ans. Evidemment, il ne les fait pas. Mais ça fait quand même 33 ans qu’il chante et nous enchante. Pour l’occasion, j’ai accordé une interview à un journaliste de Radio Totem, une station locale du Sud-Ouest, qui lui rend spécialement hommage en ce jour. Alors, joyeux anniversaire, Francis !

Le nouveau clip de Mylène… sans Mylène !

Après C'est dans l'air, il s'agit du second clip réalisé par Alain Escalle pour Mylène Farmer.

 

On le pressentait : dans le nouveau clip révélé aujourd’hui sur le site officiel éphémère de l’album Bleu Noir, Mylène n’apparaît pas. Leïla, c’est l’histoire d’une fille du désert, un destin lourd à porter, et qui s’achève par un voile emporté par le vent, comme un espoir de liberté. D’aucuns y voient une allusion cryptée à Sakineh, la jeune Iranienne condamnée à la lapidation, et provisoirement sauvée – « celle qui n’est » serait une manière subtile d’évoquer Sakineh. Quoi qu’il en soit, le clip, signé Alain Escalle, est de toute beauté. La mélodie, composée par le groupe Archive, planante à souhait. Bref, c’est une belle réussite, même si certains fans resteront un peu sur leur faim en raison de l’absence de la star.

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Francis Cabrel, gaulois sans idées fixes

DU FOND DU JARDIN / dimanche 21 novembre par PASCALE TOURNIER

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Homme au grand coeur, Francis Cabrel tombe sous le charme des politiques. Des Maoïstes dans les années 70 à Sarkozy aujourd’hui. C’est ce que revèle Hugues Royer dans une bio du chanteur.

« Tous les ans, on me propose la fête de l’Huma ou celle de Chirac, je n’y vais pas. (…) Je ne vote pas, je ne voterai jamais ; même dans mon village, je ne vote pas aux municipales », tonne Francis Cabrel dans les années 80. Le mousquetaire de la chanson française s’est toujours présenté comme un artiste au grand coeur qui cultive davantage son jardin dans son village d’Astaffort que l’engagement façon Jean Ferrat. Bref, son métier, c’est de gazouiller. Pas si simple. Cabrel, l’élégante biographie du journaliste Hugues Royer, publiée le 3 novembre (éd. Flammarion), déflore les pérégrinations politiques de l’ami Francis. Un coup à gauche, un autre à droite, encore un en direction des Verts… les opinions de l’artiste oscillent au rythme de sa musique. Normal, chez les Cabrel, on n’est pas très éduqué politiquement. « Ma mère a voté longtemps pour Chaban-Delmas, sans savoir s’il était de gauche ou de droite, juste parce qu’elle le trouvait beau garçon », confie celui qui a vendu des millions de disques.

TROUBADOUR HUMANITAIRE

À 15 ans, Cabrel tâte de la politique en grenouillant chez les maoïstes. L’ado a sa propre vision du Grand bond en avant : « On luttait pour avoir les cheveux aussi longs que l’on voulait ; j’étais moi-même soi-disant un perturbateur. » Dans les années 80, il participe aux grandmesses humanitaires. Famine en Éthiopie, ours pyrénéen en perdition, Palestiniens en territoires occupés… Le monde est trop injuste pour le troubadour, alors il réagit. Plus avec son coeur qu’avec sa tête. D’où des aphorismes étourdissants : « Ce que l’on fait aux Palestiniens, ce que l’on fait aux Indiens : c’est comme si on me volait moi-même », clame Cabrel en 1987. La montée du FN lui fait sortir sa sarbacane et tirer Saïd et Mohammed (1983), avec le naïf espoir que son texte puisse stopper net la percée du parti d’extrême droite.« Ce fut une désillusion artistique et sociétale… »

GAUCHE, VERTS PUIS DROITE

En 1989, celui qui a toujours refusé de s’embrigader tombe dans le chaudron de la politique locale et se présente sur une liste « gauche et ouverture » aux municipales. Pendant douze ans, Cabrel applique à la lettre l’antienne « agir local, penser global » de l’altermondialiste José Bové, à qui il voue d’ailleurs une admiration sans borne, jusqu’à le soutenir dans sa croisade contre la malbouffe en lui offrant un concert à Millau, le 28 juin 2000. Mais son attirance pour le discours écolo et son combat pour la justice ne l’empêchent pas de voter Sarkozy en 2007. « On peut être à la fois très humain et voter à droite », se justifie-t-il. La gauche laïcarde a toujours rebuté ce Français aux racines chrétiennes. Avant un énième virement de bord en 2012 ? Le 7 novembre, il était l’un des invités de Jean-Luc Mélenchon sur le plateau de Vivement dimanche…