Alizée : un retour très farmerien

Sa cote d’amour est intacte, mais sa carrière dans l’Hexagone a besoin d’un second souffle…

Pour son come back après l’échec de son précédent album, Une enfant du siècle, sans doute trop pointu pour ses fans de la première heure, Alizée a choisi une stratégie toute farmerienne. Ses deux principes ? Rareté et excellence.

Alors que le premier extrait du futur album, A cause de l’automne, a été dévoilé avec force suspense (il était impossible de l’écouter plus de trois fois le 27 juin, jour où il a été enfin accessible), voilà que la Lolita a choisi de proposer en avant-première une édition « luxe » de son opus (disponible le 1er octobre prochain).

Evidemment, ce genre d’objet en tirage limité évoque les collectors égrenés au fil des années par sa marraine dans la chanson, Mylène herself. Reste à savoir si cette stratégie sera suffisante pour remettre en selle la brunette…

Ce genre de collector, ça nous rappelle vaguement quelqu’un. Mais qui ?

« Adieu Berthe » : courez-y !

Croire qu’on peut choisir, n’est-ce pas la plus grande des illusions ?

Denis Podalydès aime les gens ordinaires. Son héros, Armand, pharmacien de banlieue, est partagé entre sa femme et sa maîtresse. Il voudrait « rompre en douceur », sans se faire mal, c’est tellement humain de vouloir éviter la souffrance. Le décès de sa grand-mère, Berthe, va amener les personnages de l’histoire à revoir leurs positions.

C’est une comédie même pas noire, où le réalisme le plus terre à terre peut basculer à tout moment dans le surréalisme le plus débridé. En témoignent les entreprises de pompes funèbres qui se livrent bataille pour inhumer (ou incinérer) Mémé, de façon solennelle, avec un patron qui ressemble au gourou d’une secte, ou à la cool (quand c’est l’entreprise Obsécool qui est à la manoeuvre).

Le Smartphone s’invite comme un élément à part entière du film. Sonneries qui parasitent les conversations, textos que s’envoient en permanence les personnages rythment le film au moins autant que l’habillage musical, qui oscille entre la farce et l’émotion – on réentend avec bonheur une chanson de Moustaki, Il est trop tard.

Parmi les acteurs, tous très justes (Arditi campe le père alcoolique et dingo de Podalydès), Valérie Lemercier se taille des répliques de choix, dont la fameuse tirade, prononcée dans le cimetière, sur la lâcheté de son amant : « Pète un bon coup, sors ta bite et nous fais pas chier ».

Bref, une comédie tendre et poétique, absolument pas calquée sur les codes des scenarii américains qu’on voudrait imposer au cinéma français. Ça fait du bien !

Cabrel, trop timide pour chanter avec Shakira

Le chanteur a refusé d'interpréter "Je l'aime à mourir" avec Shakira lors des dernières NRJ Music Awards... par timidité.

Avec les années, sa timidité maladive ne guérit pas. « La vue d’une caméra me crispe », a expliqué Francis Cabrel à une journaliste de Télé Loisirs, Corinne Calmet. Trop réservé pour devenir juré dans The Voice (Stéphan Rizon, le gagnant, a été révélé lors des rencontres d’Astaffort), le chanteur confie qu’il a refusé la proposition de TF1 d’interpréter Je l’aime à mourir en duo avec Shakira, qui a repris la chanson avec le succès qu’on sait, lors des dernières NRJ Music Awards. « C’était un truc trop énorme pour moi », s’est-il justifié.

De toute façon, Francis n’a jamais rencontré l’interprète de Waka Waka« Je ne la connais même pas », avoue-t-il, expliquant qu’elle avait choisi son tube sans même lui en parler. Avec son accord, tout de même. Et sa bénédiction. Depuis, d’ailleurs, Francis s’est procuré l’album de Shakira et avoue craquer sur ses « robes de flamenco ». Incorrigible Francis…

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