Stéphane Roszewitch nous a quittés…

Le 3 décembre 2014, Stéphane Roszewitch est décédé, à 41 ans. Un grand journaliste. Un ami.

Le 3 décembre 2014, Stéphane Roszewitch est décédé, à 41 ans. Un grand journaliste. Un ami.

Cher Stéphane,

Ton départ me laisse sans voix. En apprenant la nouvelle, j’ai cru à une des facéties dont tu étais coutumier, un coup de théâtre de plus dans ta vie tumultueuse, une mauvaise blague du clown sombre que tu pouvais être parfois.

Seize ans qu’on s’était rencontrés à la rédaction de feu Allô. Tu fumais déjà beaucoup. Tu n’avais pas un seul cheveu blanc. Mais déjà une étincelle d’humour prête à tout incendier, une curiosité insatiable, une soif d’apprendre, et, en même temps, un côté bien élevé, une pudeur de fils de famille, qui te permettait d’être à l’aise avec tout le monde sur l’échelle sociale. A l’époque, déjà, tu avais le goût de dégoter les informations insolites, poil à gratter, les grains de sable dans les machines bien huilées. Appuyer là où ça fait mal dans le système. Peut-être à cause d’une souffrance au fond de toi qui n’aura jamais trouvé d’anti-douleurs assez puissants.

Cette prédisposition n’a fait que s’accentuer par la suite. Pour toi, être journaliste signifiait davantage que relayer les communiqués de presse : enquêter, fouiller, découvrir les vérités cachées, surtout si elles dérangent. J’ai accompagné, encouragé tes premiers papiers, comme un grand frère. Je me souviens de ton humilité face à la page blanche, liée à une seule exigence, celle de ne pas te décevoir. L’aventure Allô, avec ses bouclages nocturnes et arrosés, nous a soudés.

Nous nous sommes revus à Gennevilliers, dix ans après, à la faveur d’un projet artistique de ton ami Didier Paquignon, auquel tu m’avais invité à participer. Avec les années, tu étais devenu encore plus écorché, plus incisif, comme si tu demandais encore plus à la vie, à ta vie. Tu ne tenais pas en place : chaque fois qu’on se parlait, il fallait que tu m’entraînes dans une marche rapide, un marathon de la pensée. Pour tenir debout dans l’existence, tout est question d’équilibre. Grâce à tes chroniques sur France Inter, tu avais trouvé le tien. Le média idéal pour exprimer les idées qui bouillonnaient dans ton esprit. Ce flux d’énergie difficile à canaliser qui pouvait à tout moment se retourner contre toi.

Certains, quand ils prennent de vos nouvelles, le font machinalement. Toi, tu avais le don de percer l’Autre, de le voir au fond des tripes. Avec ton regard noir au laser, tu instaurais immédiatement un rapport profond, décapant. Tu avais le don inné de l’amitié. Un don rare dont tu abusais avec un plaisir non dissimulé, auquel on ne pouvait que succomber.

Tu n’aimais pas la tiédeur. J’ignorais que tu avais à ce point le sens du tragique. Je n’ai jamais vu tes enfants, Ninon et Gaspard, dont tu me parlais avec des paillettes dans les yeux. Mais je sais combien d’amour ils ont reçu de toi. Combien cet amour va les nourrir et les aider à grandir auprès de Marie, leur maman, dans les années qui viennent.

Aujourd’hui, je me raccroche à une seule idée : la chance de t’avoir rencontré. La chance d’avoir croisé ta route quelques années. Seize ans, c’est déjà beaucoup. Merci, Stéphane, d’avoir éveillé le monde à ta fantaisie, tes emballements, tes indignations. Merci d’avoir donné à ceux que tu as connus ton sourire inquiet, ta fougue et ta bienveillance. Pourvu que la quête de vérité qui te faisait courir se propage en nous et ne s’arrête jamais…

 

EST-CE QUE TU M’ENTENDS ? Toute la presse en parle

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Laurent Ruquier en train de lire EST-CE QUE TU M’ENTENDS ?

L'animateur d'"On n'est pas couché", sur France 2, est aussi un grand lecteur. On le voit ici plongé dans la lecture de mon dernier roman, "Est-ce que tu m'entends ?" Tellement absorbé que même sa maquilleuse n'arrive pas à le déconcentrer...

L’animateur d' »On n’est pas couché », sur France 2, est aussi un grand lecteur. On le voit ici plongé dans la lecture de mon dernier roman, « Est-ce que tu m’entends ? » Tellement absorbé que même sa maquilleuse n’arrive pas à le déconcentrer…

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« Femme Actuelle » aime EST-CE QUE TU M’ENTENDS ?

« A glisser dans votre valise cet été »… Un grand merci à Danièle Laufer pour cette chronique très élogieuse.

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EST-CE QUE TU M’ENTENDS ? dans Télé-Loisirs

« Aux frontières du réel, une histoire au charme étrange. » Un grand merci à Eric Le Bourrhis pour sa jolie chronique dans les pages « culture » de Télé Loisirs.

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EST-CE QUE TU M’ENTENDS ? dans « Voici »

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Doublement chanceux cette semaine : non seulement je me retrouve dans la page « nuits » de Voici en compagnie de Michel Drucker, mais l’excellente Ariane Valadié a chroniqué mon nouveau roman, Est-ce que tu m’entends ?, dans la short list des pages « culture ». Merci au plus féminin des magazines people de son soutien…

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Charlotte Valandrey et Michel Drucker fans de EST-CE QUE TU M’ENTENDS ?

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Présentation du livre de Hugues Royer "Est-ce que tu m'entends " à l'hotel Bel Ami. Lib. Falour

Est-Ce Que Tu M'Entends Launch Book - Paris

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C’était tout simplement magique… Le jeudi 10 avril, l’hôtel Bel Ami, palace du sixième arrondissement de Paris, accueillait la soirée de lancement de mon nouveau roman, EST-CE QUE TU M’ENTENDS ? Pour l’occasion, plusieurs personnalités m’ont fait l’honneur de leur présence, dont Michel Drucker, Charlotte Valandrey, Gonzague Saint Bris, le père de La Morandais, Tristane Banon, Jérôme Attal, Sylvie Bourgeois, Philippe Harel, Thierry Séchan, ou encore Jean-Daniel Belfond, patron des éditions de L’Archipel, qui publient mon livre.

Merci à tous ceux, journalistes, éditeurs, amis, proches, qui sont venus m’encourager. Un merci tout spécial à Carole Fernandez, rédactrice en chef du magazine Cerise, qui a organisé cette soirée, et à Laurence Grunebretière, l’adorable patronne des lieux. Je ne suis pas près d’oublier ce moment fabuleux…

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Direct Matin aime EST-CE QUE TU M’ENTENDS ?

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Mylène à la folie : l’enquête du « Figaro »

Tout simplement sublime dans le programme de la tournée Timeless 2013...

Tout simplement sublime dans le programme de la tournée Timeless 2013…

La journaliste Lena Lutaud a passé une semaine à enquêter sur le phénomène Mylène Farmer et « Le Figaro » a décidé de consacrer sa Une au retour sur scène de la star. Pas vraiment de révélations, mais un  travail pertinent de synthèse auquel j’ai eu l’honneur de participer. Merci Lena…

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